Volume 10 - 2005
Editor: Giovanni Torello

 

Fevereiro de 2005 - Vol.10 - Nº 2

France - Brasil- Psy

SOMMAIRE (SUMÁRIO)

Eliezer de Hollanda Cordeiro

Sumário:

  1. QUI SOMMES- NOUS (Quem somos)
  2. Qui doit traiter les troubles psychiatriques chez des patients neurologiques ? (Quem deve tratar os distúrbios psiquiátricos em pacientes neurológicos ?) : Docteur C.A. CRESPO
  3. Cannibalisme (Canibalismo): Docteur Sérgio TELLES
  4. Observações sobre a psiquiatria francesa (Quelques remarques sur la psychiatrie française):Docteur Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO
  5. Actualités (Atualidades)
  6. Réunions et colloques (Réunions e colóquios)
  7. Formations (Formações)
  8. Associations (Associações)
  9. Revues (Revistas)
  10. Séléction de sites (Seleção de sites)

1. QUI SOMMES- NOUS (Quem somos)

FRANCE-BRASIL-PSYCHIATRIE est le nouvel espace virtuel de “Psychiatry on Line” offert aux professionnels du secteur de la santé mentale d'expression lusophone et française. Ainsi, les lecteurs pourront désormais y trouver des traductions en français et en portugais d'articles concernant la psychiatrie, la psychologie et la psychanalyse. Sans oublier les rubriques habituelles : actualités, réunions et colloques, formations, associations, revues, sélection de sites.

QUEM SOMOS ?

FRANCE-BRASIL-PSYCHIATRIE é o novo espaço virtual de “Psychiatry On Line” oferto aos profissionais do setor da saúde mental de expressão lusófona e portuguesa.

Assim, os leitores poderão doravante nela encontrar traduções em francês e em português de artigos abrangendo a psiquiatria, a psicologia e a psicanálise. Sem esquecer as rubricas habituais: atualidades, reuniões e colóquios, formações, revistas, seleção de sites.

 

2. Qui doit traiter les troubles psychiatriques chez des patients neurologiques ? (Quem deve tratar os distúrbios psiquiátricos em pacientes neurológicos ?): Docteur C.A. CRESPO

Docteur Carlos Alberto CRESPO DE SOUZA
Traduction : Docteur Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO

RÉSUMÉ

Dans cet article, il sera question de la prise en charge des troubles psychiatriques chez des patients neurologiques. Cette question trouve sa raison d'être dans l'insuffisance des travaux et recherches qui lui ont été consacrés dans les publications scientifiques nationales et internationales.

Il est vrai que lors des dernières années cette question est apparu dans quelques travaux, sans doute sous l'influence des nouvelles connaissances au sujet des maladies neurologiques s'accompagnant de troubles psychiatriques, mais aussi du fait de la renaissance de la neuropsychiatrie.

Ce sont les résultats de ces nouvelles études que nous présentons et discutons dans le présent travail. Nous en insistons sur la mise en commun du savoir issu de la consultation psychiatrique et de l'éclairage de la neuropsychiatrie, une approche que nous considérons comme importante dans la perspective d'une médecine plus intégrée.

INTRODUCTION

Cette question est apparue, les dernières années, dans la littérature scientifique internationale. Quoique peu nombreux et souvent indirects, des articles sont apparues tout à la fois en revues de psychiatrie, neurologie et neurochirurgie, suscitant l'étonnement chez tous ceux qui ont été formés à la pratique médicale sur des bases dichotomiques : d'une part l'approche neurologique et neurochirurgicale, d'autre part l'approche psychiatrique. Seul Lloyd a eu l'audace suffisante pour formuler la question cruciale : “Qui doit traiter les troubles psychiatriques chez des patientes neurologiques ? (Lloyd, 2.000)

Il est probable que la renaissance de la neuropsychiatrie, venant bousculer les positions jusqu'alors dominantes, ait joué un rôle dans ce nouveau défi lancé aux deux disciplines.

Parmi les neurologues, peux d'entre eux se doutaient qu'une significative proportion de patients venant en consultation présentaient au moins une trouble psychiatrique de moindre gravité. En même temps, une grande partie de ces patients préféraient consulter un neurologue plutôt qu'un psychiatre, partant de l'idée que la cause de leurs maux était neurologique ou physique, somatisant ainsi leurs plaintes.

Parfois des neurologues, compte tenu de ce type de demande, répondaient en prescrivant aux patients des traitements à base de médicaments psychiatriques. D'autres toutefois, envoyant de tels patients directement chez le psychiatre.

D'autre part, nous ignorons si des psychiatres traitent des problèmes neurologiques, dans la mesure où cette question n'a pas été abordée dans des recherches précises. D'où le thème que nous avons choisi consistant en savoir « qui doit traiter les patients neurologiques présentant des troubles psychiatriques. » 

Il est bien établi que certaines maladies, telles l'épilepsie, l'Alzheimer et la maladie de Parkinson, la sclérose multiple, les maladies vasculaires- cérébrales, les traumatismes encéphaliques ouverts ou fermés, les troubles consécutifs à des chirurgies cérébrales se trouvent associés à une augmentation de la vulnérabilité aux troubles anxieux, affectifs et psychotiques. Cette vulnérabilité est, probablement, liée à la condition neurologique elle-même tout comme aux troubles des voies empruntées par les neurotransmetteurs cérébraux.

En même temps, alors que les troubles psychiatriques sont la principale cause du suicide, il est fréquent que celui-ci soit associé à des maladies non psychiatriques. Ce fait démontre l'importance de la recherche des idées suicidaires aussi bien en clinique psychiatrique qu'en médecine générale. En effet, minimiser et ne pas évaluer de telles idées peuvent avoir des conséquences fatales pour les patients.

L'objectif de notre travail est, par conséquent, de trouver des réponses à la question posée et d'attirer l'attention sur l'intérêt d'un tel questionnement.

L'ENSEIGNEMENT DE LA BIBLIOGRAPHIE

Le suicide est l'une des dix principales causes des décès en Grande-Bretagne, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Les troubles psychiatriques sont les premiers facteurs de risque, mais, de nombreuses études ont montré également l'importance des risques liés aux maladies physiques. (Diekstra , 1993; Feinstein , 1997).

Les études de Carson et collaborateurs ont approfondi ces connaissances à partir de recherches réalisées auprès de patients neurologiques reçus en ambulatoire. Non seulement des idées suicidaires ont été constatées chez ces patients mais aussi des nombreuses manifestations de caractère émotionnel. (Carson e coll., 2.000; Carson e coll., 2.000).

Auparavant, Bridges et Goldberg, dans une recherche sur des patients neurologiques hospitalisés, ont trouvé une augmentation de la co-morbidité psychiatrique d'environ 39 %, dont 72 % des troubles psychiatrique n'ont pas été perçus par les neurologues. Dans cette recherche, les patients ont été partagés entre ceux qui voulaient et ceux qui ne voulaient pas aborder leur état d'humeur avec leurs médecins. Environ 50 % des patients ont estimé qu'une telle discussion était inutile, exprimant les raisons de leur décision par la non garantie du secret professionnel et l'impossibilité de rencontrer le consultant en tête-à-tête, en dehors de la présence d'autres médecins, étudiants et divers accompagnants. Toutefois, peu de patients présentant des troubles émotionnels ont accepté la nécessité d'un traitement psychiatrique ou psychologique, préférant questionner le médecin sur le moyen le plus approprié pour résoudre leurs problèmes, (Bridges e Goldberg, 1984).

Les études de Carson et collaborateurs ont mis en évidence des conclusions significatives, parmi celles-ci :

-Au total, seul une petite proportion de patients présentant des problèmes émotionnels a été considérée, par leurs cliniciens et neurologues, comme relevant d'un quelconque traitement psychologique ou psychiatrique.

-Lorsque les neurologues remarquaient des symptômes inexplicables chez leurs patients, ils reconnaissaient la nécessité de les faire évaluer et traiter par les psychiatres. Or, cela correspondait, approximativement, à la moitié des patients examinés par les neurologues.

-Même lorsqu'ils reconnaissaient leurs symptômes émotionnels, les patients se montraient réticents à demander une aide quelconque ou un traitement psychologique. Ils résistaient pour diverses raisons, y compris la perception d'un stigmate de maladie psychiatrique et la conviction que leurs symptômes étaient dus à un processus physique et non psychologique. (Carson e cols, 2000).

Au Brésil, Crespo de Souza, à la suite de recherches menées sur 3.323 dossiers de patients qui ont été examinés dans une institution de psychiatrie légale pendant une période de 5 ans, a trouvé que 133 patients ont subi des traumatismes crâniens par le passé. Lorsqu'ils ont été examinés par des neurologues, nombre d'entre eux présentaient des symptômes psychiques significatifs et même neurologiques ou mixtes, soit 49 patients au total, dont seuls 14 avaient été reconnus comme tels (Crespo de Souza, 2003).

Cette recherche corrobore celle de Carson e collaborateurs sur les difficultés des neurologues à diagnostiquer et mettre en évidence les symptômes psychiques.

Lloyd, après avoir évalué cet ensemble de données, a noté qu'aussi bien les neurologues que les cliniciens devaient être davantage attentifs aux symptômes existant dans ces situations- spécialement ceux comportant des aspects psychopathologiques -évitant ainsi que ces aspects soient méconnus et par conséquent ne deviennent source de souffrance inutile pouvant se transformer en tragédie personnelle comme le suicide, (Lloyd, 2.000). Il recommande une coopération entre ces deux spécialités chez les patients où coexistent des symptômes psychiatriques et neurologiques.

D'autre part, Lloyd insiste sur le manque de moyens dont dispose cette psychiatrie naissante, qui ne peut pas accompagner autant de patients, d'où la nécessité pour ces professionnels, d'apprendre les techniques de thérapie cognitive et comportementale. Selon lui, cette technique de réappropriation peut être facilement enseignée, de telle sorte que les patients, incapables de se rendre compte de leurs nécessités émotionnelles sous-jacentes, puissent les reconnaître, et, par conséquent, être traités de façon adéquate. Il assure, en outre, comme nous l'avons déjà démontré, que ces techniques, lorsqu'elles sont utilisées, peuvent réduire les niveaux psychopathologiques chez les malades.

Lloyd pense, en outre, que l'acquisition des techniques cognitives par ces professionnels rendrait plus aisé le traitement de tels patients dans la pratique médicale clinique et neurologique.

COMMENTAIRES

La question soulevée suscite un certain nombre de réflexions, tout d'abord que la majorité des auteurs cités exercent leurs activités en Grande-Bretagne. Lorsque Lloyd exprime ses opinions et recommandations, il est clair que sa pratique médicale se situe dans un modèle de santé existant en Angleterre. Il est en effet bien connu que ce modèle est étatisé, bien organisé depuis des années, et vraisemblablement, qu'il donne des bons résultats.

Néanmoins, selon les paroles de Lloyd, on s'aperçoit que la psychiatrie de liaison reste une sous spécialisation et dispose de peu de moyens d'accompagnement des patients souffrant de problèmes cliniques et neurologiques. D'où la recommandation faite aux cliniciens et neurologues d'apprendre les techniques de la thérapie cognitive et comportementale.

Ceci ne diminue d'aucune façon l'importance de la question soulevée, au contraire, nous nous demandons comment la répondre, mais aussi comment les autres psychiatres s'y prennent. Il me semble que, probablement, leurs réponses seraient données en fonction du système de santé de leurs pays d'origine. Toutefois, une autre hypothèse peut être faite, quoique basée à partir de la façon dont les spécialités médicales fonctionnent dans plusieurs pays occidentaux : il y aurait des difficultés à répondre à cette question dans la mesure où les symptômes psychiques ne sont pas, d'une façon générale, pris en compte par les médecins.

Dans ces conditions, nous, psychiatres brésiliens, comment pouvons-nous y répondre ? Laisser les choses telles qu'elles ? Choisir de nous taire devant le constat que les cliniciens et neurologues, de par leur formation, sont très peu en mesure de poser un diagnostic et de prendre en considération les manifestations psychiques de leurs patients ? Ou essayer de changer cette situation au profit des patients, qui, fréquemment, refusent de nous consulter ? Que solutions devons choisir ?

Il ne s'agit pas de dramatiser excessivement la question formulée, notre objectif étant d'exposer la réalité telle que nous la percevons et la ressentons.

Nous croyons que la séparation entre le psychisme et le corps s'est enracinée de telle façon dans l'enseignement médical en occident que les médecins ainsi formés pourront difficilement changer. La dichotomie entre la psychiatrie et la neurologie, entre la psychiatrie et les autres spécialités médicales ne pourra être interrompue que par la formation de nouvelles générations de médecins.

Pour parvenir à ces changements, il nous semble que la psychiatrie de liaison, dans la mesure où elle est chargée de l'enseignement aux futurs médecins dans les hôpitaux universitaires, joue un rôle important dans le rapprochement avec les autres spécialités médicales.

L'introduction des concepts de la neuropsychiatrie dans l'enseignement médical pourra aussi être un important instrument de changement, pourvu que ses responsables soient conscients de l'intérêt de cet enseignement dans la prise en charge des malades.

CONCLUSION

La question posée par Lloyd contient un côté pratique et en même temps très polémique, dans la mesure où elle touche les structures de la médecine et de la formation médicale. Autrement dit, est-il envisageable que nous les psychiatres intervenions dans la formation des neurologues ?

Je me demande ce qui se passerait dans le cas contraire. Pourtant, cette question n'a jamais été posée jusqu'à présent, peut être parce que nous avons un comportement plus accessible et malléable, et que nous soignons seulement des personnes présentant des manifestations psychiatriques en médecine générale.

Il est nécessaire de rappeler que Freud, à un certain moment, a affirmé qu'il souhaitait la séparation entre les médecins et les prêtes. Cette séparation est devenue une réalité et les psychiatres ont abandonné leurs blouses blanches, habituellement portées par les médecins.

Le chemin inverse est en train de se réaliser, actuellement, avec la psychiatrie de liaison, sous spécialisation dont les membres portent à nouveau la blouse blanche dans les centres de soins des autres spécialités médicales. Ainsi, d'une certaine façon, il me semble que nous devions prendre tout notre temps afin que ce processus inversé devienne une réalité et apporte les résultats que nous escomptons.

Les connaissances acquises à partir des consultations en liaison avec d'autres spécialités, telles les neurosciences et une neuropsychiatrie revitalisée, ont peut-être permis l'éveil d'une nouvelle médecine, mieux intégrée et moins sectorisée ou dissociée.

Au terme de cet article nous reconnaissons que la réponse à la question posée reste ouverte, et que des réponses plus objectives soient possibles. Pour notre part, nous avons voulu seulement susciter, chez nos collègues, les mêmes interrogations qui nous ont traversées en essayant de répondre à cette importante question.

BIBLIOGRAPHIE

    LLOYD, GG. Who should treat psychiatric disorders in neurology patients? (2000) - J Neurol Neurosurg Psychiatry. 68 (2): 134-35.

    DIEKSTRA, RFW. The epidemiology of suicide and para suicide. (1993) - Acta Psychiatr Scand. 371 (suppl): 9-20.

    FEINSTEIN, A. (1997) - Multiple sclerosis, depression, and suicide: clinicians should pay more attention to psychopathology. BMJ. 315: 691- 692.

    CARSON, AJ.; RINGBAUER, B.; MACKENZIE, L. et al. (2000) - Neurological disease, emotional disorder, and disability: they are related: a study of 300 consecutive new referrals to a neurology outpatient department. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 68 (2): 202-6.

    CARSON, AJ.; BEST, S.; WARLOW, C. et al. (2000) - Suicidal ideation among outpatients at general neurology clinics: prospective study. BMJ. 320 (5): 1311-12.

    BRIDGES, KW.; GOLDBERG, DP. (1984) - Psychiatric illness in in-patients with neurological disorders: patients` views on discussion of emotional problems with neurologists. BMJ. 289: 656-658.

    CRESPO DE SOUZA, CA. (2003) - Subestimação dos traumatismos craniencefálicos na avaliação de uma população psiquiátrica forense no Rio Grande do Sul. In: CRESPO DE SOUZA, CA. (Org.). Neuropsiquiatria dos Traumatismos Craniencefálicos. Rio de Janeiro: Revinter. p. 182- 193, 294 p.

* Travail realise par le Département de Recherche du Cours de Spécialisation en Psychiatrie du CEJBF/FFFCMPA.

 

3. Cannibalisme (Canibalismo): Docteur Sérgio TELLES

Docteur Sérgio TELLES

Traduction : Docteur Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO

Nous étions, mon épouse et moi-même à bavarder tranquillement chez des parents, sans nous soucier de la présence de notre neveu âgé de deux ans, qui courait dans tous les sens. Tout d'un coup,nous avons été interrompus par le petit garçon , qui, tout en montrant le ventre de mon épouse enceinte de 7 mois , lui dit : « Tu crois que je ne sais pas que tu as mangé l'enfant qui est dans ton ventre » ?  

Les propos de notre neveu nous ont fait rire, ce n'étaient que des propos d'enfant, mais le garçon quitta la pièce où nous étions visiblement indigné.

Il mettait en évidence l'une des découvertes de Freud concernant les « phases de l'évolution libidinale » et produisait un fantasme typique de la phase orale cannibalique ou sadique orale. Dans cette phase, prédominent chez l'enfant des fantasmes de manger la mère ou d'être par elle mangé. De tels fantasmes de dévoration sont la conséquence du désir infantile de ne pas se séparer de sa mère, de se fondre en elle, mais aussi sa volonté de la détruire car il s'est senti abandonné et frustré dans ses désirs. Les fantasmes agressifs envers sa mère provoquent chez l'enfant la peur d'une vengeance de sa part, un sentiment de culpabilité lié à ses fantasmes. Dans les deux cas, le résultat pourrait être la crainte d'être dévoré para la mère.

Les phantasmes sadiques oraux sont en même temps liés à l'apparition des dents et à la possibilité de les utiliser pour mordre, ronger, déchirer, mâcher, activités jusqu'alors impossibles pour le petit enfant, qui ne pouvait que sucer les aliments.

La phase orale s'installe au tout début de la vie et montre l'intime intrication des pulsions sexuelles et d'autoconservation. Les premières s`étayent sur les secondes, trouvent un objet, une direction et une source organique. Cette liaison offrira les tous premiers modèles des représentations psychiques concernant l'interne et l'externe, le dehors et le dedans, la distinction entre le moi et l'autre. L'absorption d'aliments et leur expulsion par des vomissements sont les prototypes corporels ou somatiques des mécanismes psychiques d'incorporation, d'introjection et de projection.

La transformation allant de l'incorporation (“ je mangerai un morceau de ma mère, je la garde au-dedans de moi en évitant de la perdre et j'obtiens ainsi ses qualités ») à l'introjection (“je garderai cette image de ma mère dans ma tête car je ne veux ni ne peux me séparer d'elle ») parvient à l'identification (“je veux que demeure en moi des traits et des éléments qui représentent et signifient ma mère, lesquels vont organiser mon psychisme tout en me permettant d'être comme elle dans certains aspects importants »), tout cela peut très bien illustrer le processus d'évolution mentale à partir de modèles basés dans le fonctionnement corporel avant le plein établissement de son fonctionnement psychique.

Le sujet humain se constitue dans des processus qui peuvent avoir pour référence les phases d'évolution de la libido, la transition qui mène du narcissisme à la phase objectale, du processus primaire au processus secondaire ou encore de l'abandon de la relation duelle fusionnelle avec la mère à l'acceptation de la castration symbolique apportée par la présence du père.

De nombreuses difficultés parsèment la constitution du sujet humain, l'éloignant presque entièrement des références biologiques et naturelles. Ce sont elles les causes des troubles psychiques, allant des perturbations névrotiques- dans lesquelles le sujet souffre de ses fantasmes et s'impose des obstacles à la réalisation de ses désirs, mais sans rompre le lien avec la réalité- aux troubles psychotiques, où il y a rupture du contact avec la réalité.

Ces idées me sont apparues lorsque j'ai lu, récemment, des nouvelles sur Armin Meiwes, dit le « cannibale de Rotenburg ». En termes psychanalytiques, il a réalisé vraiment un fantasme qui a existé en nous tous et que nous négocions de différentes façons, en le transformant, comme nous l'avons écrit plus haut, en des succédanés psychiques d'incorporation, d'introjection et d'identification, e, en partie, en le refoulant. Ce fantasme peut parfois nous faire signe, bien déguisé, dans des rêves, des fantasmes, des symptômes oraux. Le fait que Meiwes ait pu conserver ce fantasme - d'après ce qu'il a déclaré aux journaux- en tant que fantaisie consciente liée à un désir toujours présent, et qu'il ait finit par la réaliser, traduit une faille extrêmement grave dans le processus de symbolisation, caractéristique de la psychose.

J'ouvre ici une parenthèse afin de commenter l'importance de l'Internet dans le cas de Meiwes, où la toile a montré son incroyable pouvoir d'attirer des personnes, qui, autrement, ne se seraient jamais trouvées prises dans une telle situation. En effet, les espaces où l'on parle, apparemment confidentiels, permettent l'exposition de fantasmes et désirs les plus bizarres et la possibilité de rencontrer quelqu'un avec des intérêts semblables. Mais, nous pouvons penser que la survenue du cannibalisme dans ce cas de figure est rarissime. Rappelons que la possibilité offerte à certaines personnes d'exprimer socialement ce type de fantasme sans subir des sanctions immédiates, n'existait pas avant l'Internet. Or, la possibilité d'exprimer de tels fantasmes peut permettre la rencontre avec d'autres fantasmes complémentaires, comme chez le partenaire de Meiwes, Bernd Jurgen, un suicidaire, qui, probablement, avait d'importants fantaisies d'être dévoré par une mère sadique, ce qui a été déterminant pour la suite des événements.

Récemment, j'ai lu en “Vanity Fair”, un long reportage sur des personnes qui s'auto intitulent des “furries” (“poilus”) car elles aiment faire l'amour habillées avec des vêtements fantaisistes comportant des petits animaux en peluche. Une nouvelle forme de perversion, pour ainsi dire, où, encore une fois, l'Internet a joué un rôle d'importance capitale. L'Internet a rendu possible à ces individus de parler en public,- mais en secret- de la forme singulière par laquelle s'exprimait leur érotisme, et leur a permis la découverte que d'autres partageaient cette modalité particulière de fantaisie ou pratique sexuelle, premier pas vers des rencontres publiques qui attirent l'attention des médias.

Mais retournons au cannibalisme et au cas concernant Meiwes. Ces considérations sont bien connues du savoir psychanalytique et montrent le fait paradoxal que, plus l'acte homicide est violent en sa réalisation et porte atteinte à l'intégrité du corps de la victime, en le dépeçant , l'étripant, etc. , plus il matérialise dans la réalité , des fantasmes archaïques inconscients et universels. Je me suis efforcé de les exposer ici dans le but, encore une fois, de témoigner de ce savoir si fondamental et précieux , souvent le grand oublié de la psychiatrie, qui l'ignore et le méprise.

Je crains que la gravissime pathologie dont souffre Mr. Meiwes ne l'empêche de vivre normalement en société, d'où la nécessité que des mesures coercitives à son encontre soient prises par l'appareil juridique de l'Etat. Mais, dans un tel cas, pour quoi se cantonner à des recherches d'imageries cérébrales montrant des altérations de régions anatomiques entraînant des perturbations au niveau des neurotransmetteurs et de leur plus ou moins grande efficacité ? Ne serai-il préférable de faire des études plus approfondies sur l'organisation familiale de cette personne ? Pour quoi ne pas reconnaître les immenses failles symboliques de son psychisme, caractéristiques de la psychose ? Comment serait-il possible de tenir compte des forclusions, dissociations, dénégations implicites au cas, autrement que par le moyen de la parole, du langage, de la construction de son passé symbolique, et en entendant ses fantaisies les plus primitives liées au désir mortel de fusion avec sa mère ?

 

4. Observações sobre a psiquiatria francesa (Quelques remarques sur la psychiatrie française):Docteur Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO

Doutor Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO

Um paciente equizofrênico de 21 anos, Romain,xc foi preso pelo duplo assassinato de duas enfermeiras, há cerca de dois meses, dentro do hospital psiquiátrico da cidade de Pau. Entrevistados pelos jornais, rádios e televisões, os pais do doente afirmaram que eles haviam alertado a polícia e os psiquiatras do hospital onde Romain já tinha sido hospitalisado. Em pura perda.

Com efeito, após haver recebido alta, Romain deixou de tomar os medicamentos, mostrou-se violento em várias ocasiões, dormindo armado com um sabre, que ele findou utilizando para decapitar as duas enfermeiras.

Este duplo assassinato suscitou muitos debates no país, aumentando sem dúvida as representações de periculosidade que as pessoas se fazem dos doentes mentais. E ele colocou em evidência certos disfuncionamentos do sistema psiquiátrico na França, o qual se acompanha de um mal-estar dos próprios psiquiatras.

Portanto, a psiquiatria pública francesa é reconhecida no mundo inteiro, é um sistema complexo mas bem organizado, onde as condições de trabalho dos psiquiatras não são ruins, os salários são bons, embora eles ganhem menos do que os colegas liberais.

ORIGENS DA PSIQUIATRIA DE SETOR

A idéia da organisação da psiquiatria em setores geográficos bem determinados resultou da necessidade de abrir os hospitais, mudar o sistema, lutar contra a cronicidade, re-socializar os pacientes hospitalizados, isto implicando a organização dos serviços em equipes que pudessem acompanhar os pacientes ao longo do tratamento e assegurar-lhe a continuidade. Esta idéia foi contemporânea da descoberta dos primeiros neurolépticos, uma invenção francesa, que permitiram o tratamento ambulatório de pacientes que outrora eram hospitalizados.

O território francês foi assim dividido em setores de 70 000 habitantes, dotados de uma estrutura psiquiátrica hospitalar clássica em torno da qual gravitariam vários serviços e estruturas mais leves : ambulatórios, centros médico-psicológicos, hospitais de dia, serviços de urgências psiquiátricas, apartamentos terapêuticos, serviços de ergoterapia, centros para pessoas idosas, etc.

Este trabalho dito de setor deu excelentes resultados, primeiro porque ele permitiu uma colaboração entre os diversos atores até então isolados : médicos, enfermeiros, psiquiatras privados, trabalhadores sociais, médicos generalistas, instituições como a educação nacional; em segundo lugar, porque a nova organização tornou possivel a supressão de mais da metade dos leitos hospitalares , substituídos por tratamentos alternativos em ambulatórios de pacientes sofrendo de distúrbios psicóticos e mesmo de pacientes violentos ou suicidários.

A «CRISE» DA INSTITUIÇÃO PSIQUIÁTRICA 

Olivier Boitard (1), psiquiatra presidente do Comité de ação dos sindicatos dos psiquiatras (CASP) explicou as dificuldades atuais que conhece a psiquiatria francesa como o resultado de problemas ligados à formação, aos efetivos, às estruturas atuais, ao aumento das demandas, ao mal-estar social e à diminuição dos investimentos públicos .

A « crise » começou há dez anos, quando surgiu uma nova política de formação dos psiquiatras e enfermeiros, uma decisão tomada pelos poderes públicos afim de reduzir o número de profissionais nestas áreas, e, por conseguinte, diminuir a demanda psiquiátrica e reduzir os gastos públicos.

Quase ao mesmo tempo, uma outra medida do governo acarretou a supressão dos internatos específicos para as duas disciplinas, modificando de maneira qualitativa a formação dos psiquiatras e enfermeiros.

Para os sindicatos franceses de psiquiatria, nossa disciplina está regredindo não somente do ponto de vista demográfico mas também pela sua crescente medicalização, resultado de uma formação que torna os psiquiatras mais capazes de tratarem pessoas com medicamentos due por métodos psicoterápicos.

Mais ainda, a supressão dos leitos hospitalares não deu lugar à criação de estruturas alternativas médico-sociais suficientes e necessárias ao acompanhamento destes pacientes fora dos hospitais, especialmente em certas regiões da França..Donde o elevado número de pacientes nas ruas, sem acompanhamento nem tratamento.

A PSIQUIATRIZAÇÃO DOS PROBLEMAS SOCIAIS

A situação atual da psiquiatria francesa pode ser resumida assim : por um lado existe uma penúria do número de psiquiatras, por outro um aumento constante da demanda psiquiátrica.

Um número crescente de pessoas e famílias consultam por dificuldades resultando de problemas sociais, familiares, matrimoniais, de desemprego, e os centros para tratamento de crianças e adolescentes estão sobrecarregados, enquanto novas patologias e expressões clínicas do sofrimento psíquico desnorteiam os psiquiatras e psicólogos.

Coisa curiosa, nunca a vulgarização dos conceitos psicanalíticos foi tão grande na França : políticos, juizes, advogados, jornalistas, escritores, críticos literários, cinematográficos, mas também as pessoas entrevistadas pelas mídias, todos explicam, interpretam, justificam, examinam o comportamento individual do agressor, do criminoso, dos delinquentes, mas também da vítima, numa sorte de metaforização psicológica extraordinária dos fenômenos sociais, individuias ou de grupos. Esta psicologisação da sociedade francesa modificou a linguagem corrente, todo o mundo fala da necessidade de fazer o trabalho de luto, de gerar a angústia, o estresse, de construir um projeto... O menor acidente ocorre, imediatamente uma célula de ajuda psicológica é enviada para reconfortar os parentes da vítima. A política ? Assite-se à « maternisation da vida política na França (...) os homens políticos ESCUTANDO a sociedade como uma mãe seus pequninos (...)  A coisa pública ? Urgência e proximidade, células de crise e políticos de terreno (3).

Conta-se que um prefeito pediu a ajuda de uma célula psicológica para trabalhadores que haviam sido licenciados de uma empreza. A psicologia no lugar da política !

TEMPO E PSIQUIATRIA

Mas esta psicologisação da sociedade francesa, de massificação dos conceitos, de popularisação da psicanálise foi favorecida por certos psicanalistas, alguns de grande renome, ao participarem de programas nas rádios e televisões, onde pacientes expunham os seus problemas e os analistas interpretavam-nos...Assitiu-se assim a uma sorte de alargamento do espaço da psicanálise( o quadro psicanalítico ou psicoterápico), à quebra do sigilo e da confidencialidade ( exposição pelas mídias da intimidade das pessoas), ao encolhimento do tempo(da sessão).

Se a prática psiquiátrica transformou-se radicalmente sob a dupla influência dos psicotrópicos e da psicanálise, ela não escapou, na França, aos inconvenientes ligados a essas influências. Assim, muitos psiquiatras incorporaram o dogmatismo de uma corrente psicanalítica que instituiu a redução do tempo da sessão, de tal maneira que o tempo consagrado à escuta e à palavra do paciente tornou-se quase...simbólico ! Um cúmulo, essas sessões de alguns minutos, em contradição flagrante com o fundamento mesmo da psicanálise, que Freud intitulou cura pela palavra ... Ora, é preciso reservarmos mais tempo para pensar, elaborar, porque pensar implica vencer os obstáculos que impedem este processo. Desconstruir, escreveu Derrida, é encontrar o tempo para pensar.

Da mesma maneira, muitos benefícios extraordinários que a psiquatria obteve da psico-farmacologia transformaram-se, de maneira bastante rápida, em inconvenientes, os medicamentos passando a serem utilizados em inúmeras situações clínicas, consecutivas a conflitos internos, inter-pessoais, familiares. Ora, tais situações exigem uma formação específica do psiquiatra, sua análise pessoal e supervisões de curas psicanalíticas, condições praticamente ausentes na maioria dos psiquiatras recentemente formados.

Parafrazeando Paul Virilio (4) : « La standartization de l'opinion est liée à l'économie politique de la vitesse », nós diríamos que a estandardização da prática das sessões curtas decorre da economia política da velocidade, e mesmo da economia do mercado.

G. Lantéri-Laura, citado por J.J. Kress (2) colocou a seguinte questão: « A psiquiatria tira algum benefício de seu comércio com a pasicanálise ou ela perde » ? Ele mostrou que a resposta depende da relação que a teoria pretende ter com a verdade. Se a psicanálise se apresenta como uma concepção geral do homem, uma antropologia, a psiquiatria não ganha nada ; se ela se apresenta como um ponto de vista relativo, levando em conta a variedade epistemológica, a psiquiatria tira benefícios, embora corra o risco de cair num ecletismo opaco.

Em conclusão :a questão que é colocada aos psiquiatras no exercício cotidiano de suas atividades é a da articulação, em suas relações com os pacientes, da psicanálise, das psicoterapias e dos psicotrópicos. Veja-se sobre estas questões o último número de Psychiatrie française (5), FRANCE-PSY de Maio 2004(6), e FRANCE-PSY de Abril 2004(7).

1) Olivier Batard, Les matins de France Culture,

2) J.J. Kress, Pratiques et modèles théoriques en psychiatrie, in : Act.Méd.Int. Psychiatrie n.6, Juin 1999

3) Michel Schneider, Big Mother, Psychopathologie de la vie politique

4) Paul Virilio, Ville panique, éditions Galilée, Paris, 2004.

5) Psychiatrie française, Vol.XXXV 3/04, Décembre 2004, Corlet, Condé-sur-Noireau, France.

6) Eliezer de Hollanda Cordeiro, Quando as Terapias comportamentais e cognitivas desafiam a psicanálise, in Psychiatry in line, Maio, Brasil, 2004.

7) Eliezer de Hollanda Cordeiro, A psiquiatria no Século XXI, in Psychiatry on line, Abril, Brasil, 2004.

 

5. Actualités (Atualidades)

LIVRES RÉCENTS (LIVROS RECENTES)

La Lettre de Psychiatrie Française informa aos seus leitores a publicação dos seguintes livros :

  • Métamorphoses de la parenté
    Maurice GODELIER
    Fayard-30euros
  • Linstant d'un geste : le sujet, l'éthique et le don
    Jean-Daiel CAUSSE
    Labor et Fides-18 euros
  • La traité des hallucinations
    Henri EY
    Bibliothèque des introuvables -95 euros
  • Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescente
    Serge LEBOVICI, René DIATKINE, Michel SOULE
    PUF-49euros
  • Temporalité et psychiatrie de l'enfant : éloge de la durée
    Ed. Centre Alfred BINET 
    Claude AVRAM, Sophie BARRE, Sabine CANN et al.
    In Press-24 euros
  • Leçons psychanalytiques sur l'angoisse
    Paul-Laurent ASSOUN
    Anthropos-8euros
  • La psychanalyse à l'épreuve de l'islam
    Fethi BENSLAMA
    Flammarion-9,20 eusros
  • Narcissisme et perversion
    Nicole JEAMMET, Françoise NEAU, René ROUSSILLON
    Dunod-26 euros
  • Phénoménologie, psychiatrie, psychanalyse
    Pierre FEDIDA, Mareike WOLF-FEDIDA(sous la dir.)
    Le cercle herméneutique Bayard Editions -Centurion- 18,30 euros
  • Responsabilité médicale et droit du patient en psychiatrie
    Carol JONAS, Jean-Louis SENON
    Elsevier- 25 euros

 

6. Réunions et colloques (Réunions e colóquios)

La Lettre de Psychiatrie Française selecionou os colóquios e reuniões seguintes :

*Em LYON, dia 5 : Le Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône-Alpes organiza um Colóquio : « A Psicanálise em questão : a experiência afetiva na relação precoce e no tratameznto psíquico. Informações : E-Mail : [email protected]

*Em PARIS, dia 7 : Jean-Jacques Moscovitz organiza um Seminário : « Traduzir o intraduzível ». Informações : E-mail : [email protected]

*Em PARIS, dia 8 : A Academia das Ciências organiza uma grande conferência: “Os desafios científicos do Século XXI: Energética do vivente ». Informações : E-mail : [email protected] Site : www.academie-sciences.fr

*Em PARIS, dia 9 : O Quarto Grupo organiza uma Conferência-debate com Jacques André: “O imprevisto ba sessão”. Informações: E-mail: [email protected]

Em BRON, dia 9 : Seminário de psiquiatria fenomenológica sobre : Caracterizações onto-fenomenológicas dos delírios paranoides e parafrênicos. Informações : Jean-Louis-GRIGUER E-mail : [email protected]

*Em PARIS, dias 10 e 11 : Os Seminários Psicanalíticos de Paris organizam uma Conferência : « Como falar a uma criança » ? Informações : Tel : 01 46 47 66 04

*Em Estraburgo, dia 11 : Jornada : Atualidade da neurose traumática. Informações: Doutor Bertrand PIRET E-mail: [email protected] Site: www.psy-desir.com

*Em PARIS, dias 11 e 12 : Jornadas de estudo : « Quais são os objetivos terapêuticos e educativos para a criança autista, e deficiente ? Informações : E-mail : [email protected]

*Em PARIS, dias 16 e 19 : Conferência : «  Os 7 conceitos mais difíceis da psicanálise » : a agressividade. Informações : Monique ROMEZY Tel. 01 46 47 66 04

*Em PARIS, 2 e 3 de Abril : Jornadas Científicas : Subjetivaçao- um novo ponto de vista em psicanise ? Informações : Estelle CHASSOT, Carnet Psy E-mail : [email protected] Site : www.carnetpsy.com

7. Formations (Formações)

*A Associação Francesa dos Centros de Consultas Conjugais oraganiza diversas formações. Contacto : e-mail : [email protected]

*A Associação da Saúde Mental da XIII circunscrição (Centro Alfred Binet) organiza diversas jornadas. Informações : e-mail : [email protected] Site : www.asm13.org

*O Instituto Francês de Análise de Grupo e de Psicodrama organiza diversas formações.

Contacto : e-mail [email protected]

*O Círculo de Estudos Franceses para a Formação e a Pesquisa Picanalítica de grupo, psicodrama, a instituição organiza diversas formações. Contacto : e-mail : [email protected] Site : www.ceffrap.info

*O Grupo de Pesquisas sobre Autismo organiza duas formações universitárias. Contacto : e-mail : [email protected]

*A Universidade Paris 8 organiza um diploma de Estudos Superiores de Universidade sobre PSICOSOMATICA : medicina, psicanálise e neurociências. Contacto : e-mail : [email protected]

8. Associations (Associações)

Association Française pour l'Approche Intégrative et Eclectique en Psychothérapie (AFIEP)

Association Française de Psychiatrie et Psychologie Légales (AFPP)

Association Française de Musicothérapie (AFM)

Association Art et Thérapie

Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC)

Association Francophone de Formation et de Recherche en Thérapie Comportementale et

Cognitive (AFFORTHECC)

Association de Langue Française pour l'Etude du Stress et du Trauma (ALFEST)

Association de Formation et de Recherche des Cellules d'Urgence Médico-Psychologique (AFORCUMP)

Association Nationale des Hospitaliers Pharmaciens et Psychiatres (ANHPP)

Association Scientifique des Psychiatres de Secteur (ASPS)

Association Commission Des Hospitalisations Psychiatriques France (CDHP France)

Association Promotion Défense de la Psychiatrie à l'Hôpital Général (PSYGE)

Association Karl Popper

Association pour la Fondation Henri Ey

Association Internationale d'Ethno-Psychanalyse (AIEP)

Collectif de Recherche Analytique (CORA)

Ecole Parisienne de Gestalt

Ecole Française de Sexologie

Ecole de la Cause Freudienne www.causefreudienne.org

Groupement d'Etudes et de Prévention du Suicide (GEPS)

Groupe de Recherches sur l'Autisme et le Polyhandicap (GRAP)

Groupe de Recherches pour l'Application des Concepts Psychanalytiques à la Psychose (GRAPP)

Regroupement National en Psychiatrie Publique (RENEPP)

Société Française de Gérontologie

Société Française de Thérapie Familiale (SFTF)

Société Francophone de Médecine Psychosomatique

Société Française de Psychopathologie de l'Expression et d'Art-thérapie(SFPE)

Société Française de Recherche sur le Sommeil (SFRS)

Société Française de Relaxation Psychothérapique (SFRP)

Société Française de Sexologie Clinique (SFSC)

Société Française de Psycho-oncologie/Association psychologie et cancers

Société d'Addictologie Francophone

Société Ericksonienne

Société de Psychologie Médicale et de Psychiatrie de Liaison de Langue Française

Société Médicale Balint

Union Nationale des Associations de Formation Médicale Continue (UNAFORMEC)

Union Nationale des Amis et Familles de Malades Mentaux (UNAFAM)

Association Psychanalytique de France (APF)

Société Psychanalytique de Paris (SPP)

Ecole Freudienne de Paris

9. Revues (Revistas)

ABSTRAC PSYCHIATRIE : www.impact-medecin.fr

LA REVUE FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE ET DE PSYCHOLOGIE MEDICALE : www.mfgroupe.com

L'ENCEPHALE:WWW.ENCEPHALE.ORG

LES ACTUALITES EN PSYCHIATRIE: www.vivactis-media.com

NEUROPSY : WWW.NEUROPSY.FR

NERVURE : REDACTION: HOPITAL SAINTE-ANNE, 1 RUE CABANIS, 75014 PARIS. TÉLÉPHONE: 01 45 65 83 09 FAX. 01 45 65 87 40

NEURONALE (REVISTA DE NEUROLOGIA DO COMPORTAMENTO) [email protected]

PSN :(PSYCHIATRIE, SCIENCES HUMAINES, NEUROSCIENCES) : rue de la convention, 75015 paris. Fax : 0156566566

PSYCHIATRIE FRANÇAISE : [email protected]

PSYDOC-BROCA.INSERM.FR/CYBERSESSIONS/CYBER.HTML

SYNAPSE : [email protected]

EVOLUTION PSYCHIATRIQUE

10. Séléction de sites (Seleção de sites)

ETNOPSIQUIATRIA : www.ethnopsychiatrie.net

PEDO-PSIQUIATRIA

Associação HyperSupers http://membres.lycos.fr/hyperactivite/

PSICANÁLISE

www.carnetpsy.com

Association Psychanalytique de France (APF)

Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale www.psychafamille.com

Œdipe www.oedipe.org

Quatrième Groupe http://quatrieme-groupe.org

Société Psychanalytique de Paris www.spp.asso.fr

www.doctissimo.fr

ASSOCIATION FRANÇAISE DES PSYCHIATRES D'EXERCICE PRIVE:www.afpep-snpp.org

Bulletin de L'ordre des Médecins: www.conseil-national.medecin.fr

Mediagora:http://perso.wanadoo.fr/christine.couderc/

Agoraphobie.com:http://www.agoraphobie.com/

Sitesfrancophones:http://www.churouen.fr/ssf/pathol/etatanxiete.html

Depressão

Distúrbios do humor (afetivos) : www.dépression.ch

Estados limites em psiquiatria: tratamento (D. Marcelli): Suicídio Escuta - 24/24 http://suicide.ecoute.free.fr

Informações sobre o suicídio e as situações de crise: http://www.suicideinfo.org/french

Centro de Prevenção do suicídio: http://www.preventionsuicide.be

Associaçao Alta ao Suicídio: http://www.stopsuicide.ch

Suicídio : http://www.chu-rouen.fr/ssf/anthrop/suicide.html

Toxicomanias e Drogas

Drogas : http://www.drogues.gouv.fr/fr/index.html

S.O.S. RÉSEAUX : http://www.sosreseaux.com/

IREB - Instituto de pesquisas científicas sobre as bebidas: http://www.ireb.com/

ADDICA : Addictions Précarité Champagne Ardenne : http://www.addica.org/

INTERNET ADDICTION : conceito de dependência à Internete: http://www.psyweb.net/addiction.htm

Estupefiantes e conduta automobilística; as proposições da SFTA: http://www.sfta.org/commissions/
stupefiantsetconduite.htm

 

Coordination (Coordenador):Eliezer de HOLLANDA CORDEIRO


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